Adaptabilité, n.f.: Capacité de s’adapter à de nouveaux milieux ou à de nouvelles situations.

C’est une vérité bien connue, être entrepreneur(e) demande une forte capacité d’adaptation et une bonne gestion de son stress pour réussir au quotidien. Cette semaine je discute du sujet avec Déborah Lafont, coach professionnel.

Déborah Lafont en a long à dire lorsque vient le temps de discuter d’adaptabilité et de gestion du stress. D’origine belge, Déborah est candidate pour l’accréditation de la Fédération internationale des Coachs (International Coach Federation [ICF]) afin de devenir coach professionnel auprès de gens d’affaires. Elle s’intéresse principalement à la gestion du stress et de l’anxiété en contexte professionnel.

Sa mission à titre d’entrepreneure ? Favoriser le bien-être de ses clients sur un point de vue personnel et professionnel, ces deux aspects étant, selon elle, intrinsèquement liés. Étant en plein dans les préparatifs (et les questionnements) venant avec le lancement de son entreprise, elle a accepté de venir échanger sur son parcours professionnel et nous offrir quelques conseils et pistes de réflexion pour une meilleure gestion de notre stress.

Déborah Lafont
Déborah LafontCoach professionnel
www.jemesurpasse.ca

Bonjour Déborah. Tu es titulaire d’une maîtrise littératures et linguistique française et anglaise de l’Université catholique de Louvain et tu travailles maintenant depuis 5 ans à titre de réviseure et traductrice pour l’Association québécoise des transports. Qu’est-ce qui t’a amené à venir t’installer au Québec ?

J’ai découvert le Québec alors que j’étais en fin de maitrise en langues à l’Université catholique de Louvain. Je devais choisir mon sujet de mémoire et mon choix s’est arrêté sur l’étude des anglicismes dans le français québécois. Je suis donc venue au Québec pendant quelques mois pour faire mes recherches et j’ai eu la chance de retrouver un ami que j’avais connu lors d’un précédent voyage. Il s’est avéré que cet ami est maintenant mon époux. (Rires)

Quand j’ai eu fini mes recherches au Québec, je suis retournée un an en Belgique pour terminer mes études. J’étais en couple avec mon époux à l’époque, nous avons vécu l’année qui a suivi à distance et j’ai décidé de venir m’installer ici à la sortie de mes études.

Je dirais que sur un point de vue personnel, mon adaptation s’est plutôt bien passée. C’est au niveau de la sphère professionnelle que j’ai connu de bons défis.

Peux-tu me raconter comment se sont passées tes premières années du côté professionnel ?

Je dois dire que j’ai connu pas mal de défis durant mes premières années d’emploi. C’est ce qui m’a sensibilisé à la réalité de la gestion du stress et de l’anxiété. Contrairement à certaines, je n’ai pas eu de difficulté à gérer la différence entre la culture professionnelle de la Belgique et du Québec puisque je n’avais pas travaillé en Belgique avant mon arrivée au Canada.

Mon principal défi a été de me tailler une place dans l’équipe que je venais rejoindre lors de mon arrivée ici. Mon emploi me demande de travailler de près quotidiennement avec une équipe de gestionnaires. Plus précisément, ça m’a demandé de développer mes compétences interpersonnelles ainsi que ma gestion du stress puisque je me suis sentie submergée par les tâches. J’ai rapidement remarqué que malgré mes six années dans différentes universités, je ne savais pas travailler en entreprise ni en équipe.

Une telle expérience m’a permis d’en apprendre beaucoup sur moi-même. J’ai pris conscience de mes limites et j’ai appris à les respecter. Ça n’a pas été facile à gérer au départ, mais je me suis trouvé les outils pour réussir et j’ai réussi.

Concrètement, un premier outil pour moi fut d’aller chercher de l’aide. J’ai été suivie par une psychologue pendant une période de 3 ans, ça m’a aidé à travailler sur la communication, l’affirmation et le respect de moi-même. Le fait de travailler avec plusieurs gestionnaires différents m’a aussi permis de prendre connaissance de divers aspects de ma personnalité. Un deuxième outil fut non seulement d’apprendre à mieux gérer mes émotions, mais aussi de changer ma façon de voir les choses.

Aujourd’hui, je suis bien contente d’avoir passé à travers tout ça. Lorsque je regarde en arrière, j’ai l’impression que je suis arrivée au Canada comme une chenille, ces dernières années ont été mon cocon et aujourd’hui je deviens papillon !

Comment as-tu su que tu devais aller chercher de l’aide et que quelque chose clochait ?

Premièrement, parce que mon corps m’envoyait des signaux. Au-delà de la fatigue, des maux physiques commençaient à se présenter. Je ressentais des douleurs à la poitrine, des picotements dans les différents membres. Sur le coup, je ne croyais pas que mes symptômes étaient liés à mon stress. Deuxièmement, je devenais invivable à la maison. (Rires) Je revenais à la maison le soir et je n’avais que des choses négatives à raconter. Mon conjoint ne faisait que m’entendre radoter mes problèmes tous les soirs. Je n’arrivais pas à faire la cassure entre le travail et ma vie personnelle et ça devenait de plus en plus malsain pour mon couple.

Bref, je ressentais beaucoup de colère, de frustration et d’émotions négatives, ça impactait ma santé psychologique et physique.

Déborah, j’aimerais discuter de gestion du stress et de l’anxiété avec toi. Premièrement, pourrais-tu nous expliquer quelle est la différence entre le stress et l’anxiété ? Comment les reconnaitre et les différencier au quotidien ?

Au-delà des définitions, je pense qu’on peut classer les termes par niveau. Au départ, il y a le stress puis l’anxiété et finalement, l’angoisse. L’état de stress se déclenche lorsque le corps détecte une menace. C’est donc tout à fait naturel de ressentir du stress, c’est un mécanisme de protection du corps. Il faut simplement savoir identifier la masse et réguler notre niveau de stress selon l’importance réelle de la menace. J’aime bien l’image que l’experte Sonia Lupien utilise fréquemment, soit celle où notre cerveau en est encore à l’état de la chasse au mammouth et où le corps détecte encore les événements du quotidien comme des mammouths menaçants. Le cerveau ne fait pas la différence, en fait.

Un autre élément amené par cette experte que j’aimerais bien partager est qu’elle exprime qu’il y aurait principalement quatre déclencheurs de stress : le manque de contrôle, l’imprévu, la nouveauté et finalement, l’atteinte à l’ego. Il nous faut savoir lesquelles nous causent le plus de stress, apprendre à les gérer et construire notre quotidien de manière à les minimiser. Je recommande d’ailleurs fortement le livre de Sonia Lupien, PH. D. en neurosciences, « Par amour du stress », car il a littéralement changé ma vie et m’a beaucoup aidée au niveau de mon anxiété.

Pour ce qui est de l’anxiété, je le vois plutôt comme la peur d’avoir peur. Par exemple, il y a deux ans environ, j’avais énormément de difficultés à sortir de la routine. C’était difficile pour moi de sortir de routine et c’est devenu un cercle vicieux. Moins j’essayais, plus j’avais peur de le faire et donc moins j’essayais. J’ai développé de l’anxiété par rapport à la nouveauté.

C’est précisément pour ça que je suis allée consulter en psychothérapie, j’avais besoin d’

Bonjour Déborah. Tu es titulaire d’une maîtrise littératures et linguistique française et anglaise de l’Université catholique de Louvain et tu travailles maintenant depuis 6 ans à titre de réviseure et traductrice pour l’Association québécoise des transports. Qu’est-ce qui t’a amené à venir t’installer au Québec?

J’ai découvert le Québec alors que j’étais en fin de maîtrise en langues à l’Université catholique de Louvain. Je devais choisir mon sujet de mémoire et mon choix s’est arrêté sur l’étude des anglicismes dans le français québécois. Je suis donc venue au Québec pendant quelques mois pour faire mes recherches et j’ai eu la chance de retrouver un ami que j’avais connu lors d’un précédent voyage. Il s’est avéré que cet ami est maintenant mon époux. (Rires)

Quand j’ai eu fini mes recherches au Québec, je suis retournée un an en Belgique pour terminer mes études. J’étais en couple avec mon époux à l’époque, nous avons vécu l’année qui a suivie à distance et j’ai décidé de venir m’installer ici à la sortie de mes études.

Je dirais que d’un point de vue personnel, mon adaptation s’est plutôt bien passée. C’est au niveau de la sphère professionnelle que j’ai connu de bons défis.

Peux-tu me dire comment se sont passées tes premières années du côté professionnel?

Je dois dire que j’ai connu pas mal de défis durant mes premières années d’emploi. C’est ce qui m’a sensibilisé à la réalité de la gestion du stress et de l’anxiété. Contrairement à certains, je n’ai pas eu de difficulté à gérer la différence entre la culture professionnelle de la Belgique et du Québec puisque je n’avais pas travaillé en Belgique avant mon arrivée au Canada.

Mon principal défi a été de me tailler une place dans l’équipe que je venais de rejoindre lors de mon arrivée ici. Mon emploi me demande de travailler quotidiennement avec une équipe de gestionnaires. Plus précisément, ça m’a demandé de développer mes compétences interpersonnelles ainsi que ma gestion du stress puisque je me suis sentie submergée par les tâches. J’ai rapidement remarqué que malgré mes six années dans différentes universités, je ne savais travailler ni en entreprise ni en équipe.

Une telle expérience m’a permis d’en apprendre beaucoup sur moi-même. J’ai pris conscience de mes limites et j’ai appris à les respecter. Ça n’a pas été facile à gérer au départ, mais je me suis trouvé les outils pour réussir et j’ai réussi.

Concrètement, un premier outil pour moi fut d’aller chercher de l’aide. J’ai été suivie par une psychologue pendant une période de 3 ans, ça m’a aidé à travailler sur la communication, l’affirmation et le respect de moi-même. Le fait de travailler avec plusieurs gestionnaires différents m’a aussi permis de prendre connaissance de divers aspects de ma personnalité.

Un deuxième outil fut non seulement d’apprendre à mieux gérer mes émotions, mais aussi de changer ma façon de voir les choses.

Aujourd’hui, je suis bien contente d’être passée à travers tout ça. Lorsque je regarde en arrière, j’ai l’impression que je suis arrivée au Canada comme une chenille, ces dernières années ont été mon cocon et aujourd’hui je deviens papillon !

Comment as-tu su que tu devais aller chercher de l’aide et que quelque chose clochait?

Premièrement, parce que mon corps m’envoyait des signaux. Au-delà de la fatigue, des maux physiques commençaient à se présenter. Je ressentais des douleurs à la poitrine, des picotements dans les différents membres. Sur le coup, je ne croyais pas que mes symptômes étaient liés à mon stress. Deuxièmement, je devenais invivable à la maison. (Rires) Je revenais à la maison le soir et je n’avais que des choses négatives à raconter. Mon conjoint ne faisait que m’entendre radoter mes problèmes tous les soirs. Je n’arrivais pas à faire la cassure entre le travail et ma vie personnelle et ça devenait de plus en plus malsain pour mon couple.

Bref, je ressentais beaucoup de colère, de frustration et d’émotions négatives, ça impactait ma santé psychologique et physique.

Déborah, j’aimerais discuter de gestion du stress et de l’anxiété avec toi. Premièrement, pourrais-tu nous expliquer quelle est la différence entre le stress et l’anxiété? Comment les reconnaître et les différencier au quotidien?

Au-delà des définitions, je pense qu’on peut classer les termes par niveau. Au départ, il y a le stress puis l’anxiété et finalement, l’angoisse. L’état de stress se déclenche lorsque le corps détecte une menace. C’est donc tout à fait naturel de ressentir du stress, c’est un mécanisme de protection du corps. Il faut simplement savoir identifier la masse et réguler notre niveau de stress selon l’importance réelle de la menace. J’aime bien l’image que l’experte Sonia Lupien utilise fréquemment, soit celle où notre cerveau en est encore à l’état de la chasse au mammouth et où le corps détecte encore les événements du quotidien comme des mammouths menaçants. Le cerveau ne fait pas la différence, en fait.

Un autre élément amené par cette experte que j’aimerais bien partager est qu’elle exprime qu’il y aurait principalement quatre déclencheurs de stress, soit le « CINÉ » : le manque de Contrôle, l’Imprévu, la Nouveauté et finalement, l’atteinte à l’Ego. Il nous faut savoir lesquels nous causent le plus de stress, apprendre à les gérer et construire notre quotidien de manière à les minimiser. Je recommande d’ailleurs fortement le livre de Sonia Lupien, PH. D. en neurosciences, « Par amour du stress », car il a littéralement changé ma vie et m’a beaucoup aidée au niveau de mon anxiété.

Pour ce qui est de la définition de l’anxiété, je le vois plutôt comme « la peur d’avoir peur ». Par exemple, il y a deux ans environ, j’avais énormément de difficultés à sortir de ma routine. C’était difficile pour moi de sortir de ma zone de confort et c’est devenu un cercle vicieux. Moins j’essayais, plus j’avais peur de le faire et donc moins j’essayais. J’ai développé de l’anxiété par rapport à la nouveauté.

C’est précisément pour ça que je suis allée consulter en psychothérapie, j’avais besoin d’affronter mes craintes et d’augmenter ma confiance en moi pour mieux m’affirmer et me tenir droite. J’ai aussi fait affaire avec un coach qui m’a beaucoup aidée dans mon cheminement. Il a été en mesure de créer un climat de confiance dans lequel je pouvais expérimenter des choses nouvelles, déconstruire mes peurs et enfin me remettre en action. À leur manière, ces deux experts m’ont amené à discuter de mes croyances limitatives. Ça m’a fait réaliser que j’avais le pouvoir de ne plus alimenter ces peurs et j’ai finalement su déployer l’énergie et l’audace nécessaires pour sortir de ma zone de confort. Par la suite, j’ai réalisé que plus on est dans l’action, plus on gagne en confiance et estime de soi. En période de doute, je me répète cette petite phrase : « Ce ne sera jamais facile, mais un jour, ce sera moins difficile ».

affronter mes craintes et d’augmenter ma confiance en moi pour mieux m’affirmer et me tenir droite. J’ai aussi fait affaire avec un coach qui m’a beaucoup aidée dans mon cheminement. Il a été en mesure de créer un climat de confiance dans lequel je pouvais expérimenter des choses nouvelles, déconstruire mes peurs et enfin me remettre en action. À leur manière, ces deux experts m’ont amené à discuter de mes croyances limitatives. Ça m’a fait réaliser que j’avais le pouvoir de ne plus alimenter ces peurs et j’ai finalement su déployer l’énergie et l’audace nécessaires pour sortir de ma zone de confort. Par la suite, j’ai réalisé que plus on est dans l’action, plus on gagne en confiance et estime de soi. En période de doute, je me répète cette petite phrase : « Ce ne sera jamais facile, mais un jour, ce sera moins difficile »

Intéressé par la santé psychologique au travail?

Découvrez notre entrevue avec Anik Bertrand : Protéger sa santé psychologique dans l’exercice de sa profession

Tu mentionnais précédemment avoir à cœur le bien-être de tes coachés, nous savons tous que le bien-être est intimement lié avec une saine hygiène de vie. Quels sont tes meilleurs trucs et astuces pour favoriser une bonne hygiène de vie?

Superbe question ! Je suis totalement d’accord avec toi !

Évidemment, il y a les habitudes de vie en général. Pour moi, ça a été de m’accorder les heures de sommeil nécessaires pour permettre à mon corps de récupérer l’énergie dont il avait besoin après ces longues années d’anxiété. Ça a aussi été de faire des exercices de respiration plus fréquemment et de bouger plus. Sinon, je pourrais partager trois astuces qui m’ont aidée, mais j’invite tout un chacun à trouver ses propres moyens, car ils seront bien plus efficaces :

Trouvez-vous une activité que vous aimez :

Trouvez-vous une activité que vous aimez pratiquer. Vous n’avez pas besoin d’être excellente dans le domaine, simplement que cela vous intéresse, vous passionne, vous nourrisse intérieurement. Pour ma part, j’avais toujours rêvé d’apprendre à jouer au piano étant jeune, alors je m’y suis mise. C’est un peu une forme de méditation pour moi, car jouer au piano me force à rester dans le moment présent. Le piano a été une bouée de sauvetage à l’époque où j’étais très anxieuse, car ça me permettait de ne pas me projeter dans le futur.

La clé est vraiment de s’occuper. C’est bien beau de ne pas vouloir penser à son travail quand on arrive à la maison, il faut aussi se donner les moyens de se changer les idées.

Changez votre façon de voir les choses, pratiquez la gratitude et exercez votre cerveau à voir le positif dans chaque journée :

Ça n’a pas été facile au début. Le cerveau a l’habitude de détecter du négatif comme une menace, mais à force de pratiquer tous les jours, j’y suis arrivée. Dans le fond, il s’agit de créer de nouveaux chemins neuronaux pour éduquer notre cerveau à repérer également le positif, ce pour quoi nous sommes reconnaissants et fiers dans notre journée. Pour y parvenir, j’ai utilisé la méthode de « 3 moments de gratitude par jour » de Florence Servan Schreiber. Cela consiste à identifier trois moments positifs qui ont eu lieu au courant de notre journée. En le faisant quotidiennement, mon cerveau s’est habitué et désormais, il en trouve parfois même plus que trois par jour.

Faites attention à ne pas retomber dans les vieux « patterns » avec les nouveaux projets :

Il est facile de retomber dans les vieilles tendances lorsque l’on démarre de nouveaux projets. On a souvent beaucoup de motivation face à cette idée, on veut la voir fleurir, mais on s’oublie souvent dans cette nouvelle lune de miel.

Avec mon entreprise de coaching qui se rajoute à mon horaire, je travaille de soir, mais je dois aussi savoir imposer mes limites et accepter de ne pas aller aussi rapidement que je voudrais dans le développement de l’entreprise. Je veux continuer à garder du temps pour le piano et pour mon conjoint. La beauté de la chose c’est que le coaching me force à prendre soin de moi pour pouvoir être ensuite pleinement présente à mes coachés !

As-tu quelques questions/pistes de réflexion pour amorcer la réflexion des lectrices concernant leur bien-être au travail ainsi que leur hygiène de vie?

Je dirais que les principales pistes de réflexion pour moi sont :

  • Comment définissez-vous le bien-être général dans votre vie ?
  • Comment définissez-vous le bien-être spécifique à votre réalité professionnelle ?
  • Quelles sont les actions que vous réalisez déjà au quotidien qui vous aident à atteindre ce bien-être ?
  • S’il y avait des actions que vous faisiez auparavant et que vous ne faites plus, pourquoi avoir arrêté ?
  • Quelles sont les actions que vous désirez mettre en place dès demain pour atteindre un haut niveau de bien-être ? Quel est votre plan de match pour concrétiser vos objectifs ?

De plus, il y a une question que j’aime beaucoup poser à mes coachés :

  • Si tu avais une baguette magique, quelle serait la première petite action que tu mettrais en place immédiatement pour augmenter ta sérénité ? En lien avec ce souhait, que dois-tu faire à présent ?

Finalement, je pense que l’on est beaucoup plus performant au travail lorsque l’on travaille en cohérence avec nos forces et nos valeurs. Ainsi, une dernière piste de réflexion que je donnerais est de se questionner sur nos principales forces et de chercher à voir comment nous pourrions les mettre encore plus à profit dans notre quotidien tant au niveau personnel que professionnel. Pour aider à répondre à la question, je conseille de faire le test VIAME, il s’agit d’un test gratuit et de très bonne qualité qui définit vos principales forces.

Je te laisse sur cette question : que peut-on te souhaiter pour les prochaines années?

Je me souhaite de développer mon entreprise de coaching dans la sérénité, l’harmonie et le bien-être. J’ai une belle vision pour cette entreprise, je voudrais la voir se développer et prendre la forme d’un centre de bien-être. Je me souhaite l’audace, la créativité et la confiance en moi nécessaire pour mettre en place mon plan d’affaires.

Je me souhaite aussi de me défaire de cette constante manie que j’ai de m’autocritiquer trop négativement. Je crois que l’on apprend par l’autocritique, mais qu’il est important de s’assurer d’une vision positive et optimiste de ses succès et de ses échecs. Après tout, je crois que chaque journée nous présente des facettes différentes des mêmes problématiques et je me souhaite de rester toujours aussi prête à les affronter.

Merci Déborah!

Déborah LafontCoach professionnel
www.jemesurpasse.ca